Sur le continent africain la majeure partie des constructions rurales et même quelque fois urbaines sont en terre ; en « thobe » en Egypte, en « daga » au sud-est de l’Afrique, en « banco » à l’ouest de l’Afrique, ou encore en « leuh » au Maroc. Ce lexique varié qui exprime la diversité des techniques de construction montre la connaissance très affinée des possibles techniques qu’offre la construction en terre.

INTRODUCTION
Ainsi, notre TPE s'intéressera au torchis dans la ville de Marrakech. Nous tenterons de répondre à la problématique en trois temps.
La première partie sera axée principalement sur nos investigations (recherches, interviews, récolte d'information). Nous chercherons à savoir brièvement quelle est l'histoire du torchis. Nous nous intéresserons d'avantage à sa réalisation, ses ingrédients, et les diverses techniques de construction.
La seconde partie sera expérimentale. Pour compléter nos recherches, nous réaliserons nos propres expériences pour déterminer les avantages et les inconvénients du matériau, et ensuite les comparer à ceux du béton.
Dans la continuité de la première et de la seconde, la troisième partie tentera de trouver une solution aux désavantages du matériau, de palier à ses points faibles, pour que nous puissions créer ainsi un torchis amélioré; c'est à dire qui pourrait rivaliser avec le matériau le plus usuel dans le domaine de la construction : le béton. Nous mettrons aussi en avant dans cette partie les divers points forts du matériau.
Avec ceci, nous verrons donc si le torchis est, oui ou non, un matériau intéressant pour une ville telle que Marrakech.