Isolation phonique
Protocole
Mais ce protocole, s’est avéré peu efficace.
On nous a conseillé de remplacer la bande son par un générateur de fréquences.
Et de faire les tests avec plusieurs longueurs d’ondes et intensités.
Matériel :
[Téléphone (avec la bande son : sirène de police)
Amplificateur (baffle)]
Maisonnettes des deux recettes
Sonomètres
Actions :
Nous avons choisi la bande son sirène de police parce qu’elle ne contient pas de brouhaha et possède deux pics, aigu et grave.
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Déplacer légèrement la brique du dessus pour insérer le sonomètre (l’insérer)
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Placer le téléphone à 40 cm de la face où on a insérer le sonomètre
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Enclencher la bande son
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Relever les mesures sonores aux pics aigus et graves (ne pas oublier les unités)
Résultats :
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Placer le sonomètre à la même distance de l’amplificateur (cette fois hors de la maisonnette) et reprendre les mesures :
L'isolation phonique consiste à réduire (ou supprimer) la propagation d'une onde sonore.
Nous pouvons remarquer que pour la recette 1, lors du pic aigu, le niveau sonore était de 67,4 dB et que pour le pic grave il était de 51,4 dB. Alors que, pour la recette 2, lors du pic aigu, le niveau sonore était de 55,6 dB et que pour le pic grave il était de 47,0 dB. Nous en déduisons que bien que les deux recettes aient des qualités d’isolation notables, la recette 2, constituée de davantage de paille, est celle qui a la meilleure isolation phonique.
Pour conclure, cette observation est en accord avec notre hypothèse qui prévoit que les fibres végétales sont responsables de la qualité d’isolation phonique des maisons en torchis.
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Comparer les résultats du pic aigu et grave, la recette qui aura les mesures les plus élevées sera la moins isolante
Interprétations :
Nouveau protocole
Interprétations :
Nous avions fait ces expériences avant d'avoir fabriqué nos maisonnettes en béton. Nous avons décidé de refaire ces expériences mais cette fois en comparant la terre au béton et en utilisant un générateur de fréquence.
Matériel :
- générateur de fréquences
-amplificateur
-fils électriques
-(ralonge, car il n'y avait pas de prise d'électricité à proximité)
-mètre
-Maisonnettes (recette 1, recette 2, béton)
Sonomètres
Actions :
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Déplacer légèrement une brique pour insérer le sonomètre (l’insérer)
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Bracher le générateur de fréquences
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Brancher l'amplificateur au générateur de fréquences
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Placer l’amplificateur à 70 cm de la base de la maisonnette
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Enclencher le générateur avec les paramètres suivants :
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ondes sinusoïdales
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amplitude maximale (sortie 20V)
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fréquence 50kHz
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Relever l'intensité acoustique à l'intérieur de la maisonette (grâce au sonomètre)
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Enclencher le générateur avec les paramètres suivants :
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ondes sinusoïdales
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amplitude maximale (sortie 20V)
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fréquence 500kHz
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Relever l'intensité acoustique à l'intérieur de la maisonette (grâce au sonomètre)
Refaire ces 8 étapes pour les 3 maisonnettes (recette 1, recette 2 et béton)
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Placer le sonomètre à la même distance de l’amplificateur (cette fois hors de la maisonnette) et reprendre les mesures avec les fréquences 50kHz et 500kHz.
Résultats
Les résultats sont difficiles à interprêter. Tantôt, l'intensité acoustique du son de fréquence 50kHz est supérieure à celle du son de fréquence 500kHz (maisonnette de recette 1, béton) tantôt elle lui est inférieure (direct, maisonnette de recette 2). Les écarts d'intensité acoustique entre les fréquences sont aussi très différents.
En outre, on constate que l'intensité acoustique dans la maisonnette en béton et plus élevée que le son "direct". Nous avons émis l'hypothèse que le son résonne dans la maisonnette en béton. En revanche, pourquoi résonnerait-il dans la maisonnette en béton et pas dans celles en terre alors que toutes ces constructions ont les mêmes dimension ? Cette théorie s'est avérée fausse.
Nous pouvons attribuer ces résultats au manque de précision dans notre expérience. En effet, cette fois ci, les bruits environnants étaient plus importants (oiseaux) alors que la première fois il n'y en avait que très peu. Il est aussi possible que le sonomètre ne fonctionne pas bien.
Cette expérience est en grande partie un échec.
Voyons le côté positif : nous avons pensé à un autre facteur qui entre en jeu dans une construction : la résonnance.
La recherche ce n'est pas seulement trouver la solution, c'est aussi faire des erreurs !
Conclusion
Nous avons commencé par un protocole peu précis, peu scientifique, mais dont la réalisation nous a donné des résultats probants.
Nous avons voulu améliorer l'expérience avec un protocole plus rigoureux, mais sa réalisation nous a donné des résultats difficiles à interpréter (sûrement parce que les conditions n'étaient pas optiales)